Près de 50 délégués des pays d’Afrique, membres de l’Union internationale des télécommunications (Uit), participent au séminaire régional des radiocommunications 2023 pour l’Afrique (RRS-23-Afrique) en vue d’apporter des solutions idoines pour améliorer les communications électroniques.
L’objectif de ce séminaire qui se tient du 20 au 22 juin à Brazzaville, est de trouver des solutions pour l’utilisation du spectre des fréquences radio et des orbites des satellites avec l’application du règlement des radiocommunications de l’Uit.
Les travaux y relatifs portent sur les procédures d’enregistrement des assignations de fréquences dans le fichier de référence international des fréquences, le cadre réglementaire actuel de la gestion internationale des ressources en fréquences ainsi que les recommandations et les meilleures pratiques de l’Uit-R concernant l’utilisation du spectre pour les services de terre et spatiaux.
En outre, ce séminaire permettra aux participants de se familiariser avec les procédures de notification de l’Uit ainsi qu’avec les logiciels et les publications électroniques mis à la disposition des administrations des États membres et des membres du secteur de l’Uit-R par le bureau des radiocommunications.
Pour le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce), M. Louis-Marc Sakala, ce séminaire témoigne de la volonté de développer les communications électroniques et d’assurer la gestion efficiente et rationnelle du spectre de fréquences radio et des orbites en Afrique afin que l’Afrique soit prête et parle d’une même voix lors des différentes conférences.
« Dans l’optique de tirer parti du potentiel des Tic et de réduire la fracture numérique entre les peuples en profitant des avantages de l’accès au haut débit large bande, l’Afrique a le devoir d’exceller en matière de gouvernance, de l’internet et en matière de gestion du spectre radioélectrique», a-t-il ajouté.
De son côté, le représentant de l’Uit pour la zone Afrique centrale et Madagascar, M. Jean-Jacques Massima-Landji, a fait savoir que ce séminaire technique prépare les propositions communes africaines qui seront présentées à la réunion de Yaoundé avant d’aller à Dubaï pour la conférence internationale des télécommunications.
« L’utilisation des fréquences attribuées aux pays africains participe à la fiabilité et à la cohérence plane. L’Afrique doit jouer sa partition et rechercher les meilleures fréquences qui coûtent moins cher dans les services de roaming», a-t-il déclaré.
Ouvrant les travaux, le ministre des Postes et des télécommunications et de l’économie numérique, M. Leon Juste Ibombo, a invité les participants à adopter une approche commune régionale afin de faire entendre la voix de la sous-région et du continent lors de la conférence mondiale des radiocommunications prévue à Dubaï aux Émirats Arabes Unis.
Selon lui, en adhérence avec les objectifs d’arrimage du Congo à l’économie numérique, le présent séminaire régional participe à la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement de l’économie numérique «Congo Digital 2025».
«Le but de ce séminaire est d’échanger les expériences en matière de gouvernance des ressources en fréquences afin de répondre aux besoins en lien avec la 5G. Il s’agit aussi d’assurer une utilisation des spectres sans interférence, implémenter des nouvelles technologies émergentes et leur utilisation pour répondre aux besoins des secteurs vitaux et promouvoir la hausse de la connectivité internet dans les zones urbaines et rurales »,a-t-il précisé.
Ce séminaire est organisé par l’Uit et l’Initiative de politique et de régulation pour l’Afrique numérique (Prida) en partenariat avec l’Arpce