Les membres de la commission technique de veille stratégique ont démarré, le 3 janvier à Brazzaville, les travaux de l’opérationnalisation du Plan national de développement (Pnd) 2022-2026, relatifs au 5e pilier du développement de l’économie numérique.
Ouverts par le ministre en charge de l’Economie numérique, M. Léon Juste Ibombo, ces travaux porteront sur 33 actions du Projet d’accélération de la transformation numérique (Patn).
A cet effet, il est question pour les acteurs impliqués d’assurer la réalisation dudit projet, dont les financements sont bouclés avec la Banque mondiale à la somme de 100 millions de dollars US, avec la Banque européenne d’investissement pour un montant de 35 millions d’euros et avec l’octroi d’un don de 15 millions d’euros par l’Union européenne (Ue), a dit le ministre en charge du Numérique.
Poursuivant son propos, ce dernier a fait savoir que son département a le devoir de réaliser les ambitions du Chef de l’Etat, entre autres l’opérationnalisation du Pnd 2022-2026, dont le coût est estimé à 360 milliards 113 millions de Fcfa, soulignant que ce financement va profiter aux entreprises installées au Congo.
Selon M. Ibombo, au nombre des ambitions du Chef de l’Etat, figurent également les Objectifs de développement durable (Odd) des Nations unies, dont celles sur l’éducation de qualité, l’égalité entre les sexes, l’industrie, l’innovation, les infrastructures et le partenariat pour la réalisation desdits objectifs.
Ces objectifs sont répartis sur cinq programmes, à savoir le Maillage du territoire national en infrastructures de télécommunications, de communication, d’énergie, de téléphonie mobile et de stockage ; le Développement des plateformes et de l’entrepreneuriat numérique ; le Développement des compétences, de la recherche et de la production industrielle lié au numérique ; la Réduction de la fracture numérique et la Gouvernance du développement de l’économie numérique.
La commission technique a pour mission de suivre, de façon coordonnée, la mise en œuvre de ces projets, de concert avec les acteurs impliqués dans l’identification des faiblesses et des facteurs bloquants des projets ; de veiller aux intérêts du Congo et au local content dans l’implémentation des projets ; de préparer les réponses efficaces et coordonnées aux écueils graves qui exigeraient l’implication du gouvernement.
M. Ibombo a invité les membres de cette commission à apporter leur contribution à l’accélération de la transformation numérique du pays, sur laquelle le gouvernement fonde l’espoir pour un Congo arrimé au développement de l’économie numérique.
Cette commission technique de veille stratégique sera évaluée chaque trimestre pour suivre le travail réalisé, a-t-il indiqué.