24 heures après l’inauguration du centre africain de recherche en intelligence artificielle (CARIA) et l’académie numérique de Smart Africa (SADA),
la 5ème réunion du conseil des ministres en charge des TIC de SMART AFRICA s’est ouverte, ce vendredi 25 février 2022, à Kintélé, banlieue Nord de Brazzaville, en République du Congo. Elle planche sur plusieurs dossiers, tous concourant à la transformation digitale de l’Afrique, pour son développement socio-économique
Cette réunion, la 5ème du genre, après la 4ème tenue par visioconférence en mai 2021, est une importance capitale, au regard des questions à l’ordre du jour. Avant le huis-clos, pour passer au crible de la raison pratique les dossiers sur la table de ce conseil des ministres, une cérémonie d’ouverture de ces assises a situé l’auditoire sur les enjeux et les attentes de ce segment ministériel.
Les réflexions du jour doivent se cristalliser sur la vision des chefs d’Etat et de gouvernement, initiateurs de l’Alliance Smart Africa, à savoir construire un marché numérique unique. Sur cette base, prenant en premier la parole, au cours de cette cérémonie d’ouverture, Lacine KONE, Directeur général de Smart Africa a fait l’épopée des succès engrangés dans la tenue de la dernière réunion du conseil des ministres en charge des TIC de l’Alliance Smart africa et les attentes du rendez-vous de Kintélé.
« Cette réunion est l’occasion de prendre des décisions communes en matière de souveraineté des pays membres de l’Alliance Smart africa. ». Pouvait-il dire avant de reconnaitre que « les progrès considérables ont été fait depuis la 4ème réunion du conseil des ministres de l’alliance Smart africa. »
Ouvrant les travaux au nom du 1er ministre congolais, Léon Juste IBOMBO Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique de la République du Congo et président du Conseil des ministres en charge des TIC de SMART AFRICA, a fait le rappel que le conseil des ministres de SMART AFRICA a été créé pour prendre des décisions nécessaires engageant les États et projetant les réunions du comité de pilotage.
Il faut accélérer la transformation numérique du continent, pour un développement socio-économique de l’Afrique. « Dans cette approche prospective, le projet de société du Président de la République, SEM Denis SASSOU N’GUESSO, “Ensemble poursuivons la marche” a inscrit dans son Plan National Développement 2022-2026, l’économie numérique comme l’un des axes prioritaires de développement. » Léon Juste Ibombo pouvait situer l’assistance, avant d’ajouter « C’est donc bien en adhérence avec les objectifs prioritaires du programme de notre gouvernement que se tient la présente réunion de notre organisation. »
Léon Juste Ibombo a poursuivi que les actions concrètes en vue de la transformation numérique de l’Afrique a cours et se traduit entre autre, par la mise en place de 20 projets pilotes dont quelques avantages sont perceptibles. Il s’agit entre autres de: SADA l’académie numérique de Smart Africa, le data center écologique de Smart Africa, la connectivité aux communautés de Smart Africa, l’achat en gros de capacité internet, le Fonds bloc Smart Africa pour financer les meilleurs startups africains, la boîte à outils pour le développement des startups dans le domaine des TIC etc…
Tout en émettant le souhait de voir le nombre des pays membres de l’alliance Smart africa passer à plus de 32, le ministre Léon Juste Ibombo a formulé le vœu de voir cette réunion déboucher sur des décisions pertinentes susceptibles de progresser sûrement vers l’accélération de la transformation numérique de l’Afrique.
Cette 5ème réunion du conseil des ministres en charge des TIC de l’alliance smart africa connait la participation des Etats membres du Sénégal, Djibouti, d’Algérie, du Rwanda, d’Angola, du Benin, de la RDC, de la République du Congo.