Les participants aux travaux de l’atelier de validation du cadre stratégique pour la mise en place du Centre africain de recherche en intelligence artificielle (Caria) ont recommandé au gouvernement, le 11 novembre à Brazzaville, d’échanger avec les partenaires publics, privés et universitaires sur les meilleures pratiques dans le domaine de l’Intelligence artificielle (Ia), en vue d’un renforcement des capacités et d’une contribution au développement durable du continent.
Ils ont aussi recommandé de mettre en œuvre la vision de l’Ia et de la robotique, conformément à l’agenda 20/63 de l’Union africaine (Ua) accès sur une approche humaine et de prendre toutes les dispositions nécessaires, en vue de promouvoir et de favoriser la collaboration entre les partenaires publics, privés et universitaires.
De même, ils ont demandé que soit organisée la formation des animateurs communautaires sur l’Ia, afin que cette nouvelle technologie puisse être connue par la population à tous les niveaux. Valoriser les compétences locales et ouvrir plusieurs pôles par le développement de plusieurs compétences et accroître les infrastructures pour promouvoir le développement et le contenu local font aussi partie des recommandations des participants.
A leur avis, le gouvernement doit agir en tant que catalyseur de l’innovation externe, grâce à la collaboration avec les partenaires académiques, techniques et financiers. Ainsi, Ainsi, ils l’ont invité à développer et à maintenir un réseau de champions africains de l’Ia, à réduire les barrières autour de la compréhension des concepts de base sur cette intelligence dans les normes et en milieu rural par une large campagne de communication, et à prendre toutes les dispositions nécessaires pour le lancement réussi du Caria en janvier 2022.
Intervenant à cette occasion, le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, a encouragé les participants à adopter tous les documents de référence soumis à leur examen, notamment les documents portant sur le cadre stratégique dudit centre et celui portant sur le cadre de collaboration nationale et internationale du Caria, cela pour progresser vers la transformation digitale et la croissance économique du continent.Il a souligné qu’étant une matière transversale à ce titre, l’Ia contribue efficacement au développement de la société et assure une dynamique pour l’innovation, la recherche, le divertissement et la communication.
Ainsi, M. Ibombo a dit que cette intelligence requiert une parfaite appropriation et vulgarisation, afin de permettre non seulement aux Etats, au secteur privé et à l’ensemble de la population d’en tirer pleinement profit dans les meilleures conditions.
Clôturant son propos, il a exhorté les participants à faire bon usage des informations mises à leur disposition au cours cet atelier organisé en partenariat avec la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique. «Ce sont des rudiments solides, dont l’appropriation va vous permettre, à n’en point douter, d’être les ambassadeurs de l’intelligence artificielle», a-t-il souligné, avant de remercier Mme Songwe, initiatrice du projet, pour sa quête d’une Afrique émergente.