Les participants aux travaux de la 15ème réunion du Comité de pilotage de Smart Africa, réunis par visioconférence, ont adopté le 15 juillet à Brazzaville, leur stratégie triennale, en vue de développer les infrastructures et d’assurer l’inclusion numérique des agglomérations et des zones rurales.
Ils ont également approuvé les points relatifs à la mise en place d’un marché unique des numériques en Afrique, afin de créer les passerelles pour développer les Etats. Il s’agit de la création des villes innovantes, où le Congo présentera le projet ‘’Inclusion villes intelligentes’’ et les connectivités transfrontalières de la sous-région.
Au cours de cette session, les partenaires au développement, tel que la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea), se sont engagés à apporter leur soutien en finançant les projets des Etats dans le secteur numérique.
Ouvrant ces travaux, le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, a invité les autres pays à prendre le train de la construction commune du marché numérique unique en Afrique.
En outre, il a souligné que pour l’atteinte de leurs objectifs, il est important de mettre en place une véritable coalition capable de surmonter les difficultés.
«Nous avons l’avantage de disposer de la stratégie biennale de Smart Africa, un outil de référence pour consolider notre développement. Les gouvernements qui ne l’ont pas encore fait devraient y trouver le ressort nécessaire pour adhérer à cette initiative», a-t-il dit.
Par ailleurs, il a annoncé que le Congo va abriter en présentiel la réunion du Conseil des ministres de l’Alliance Smart. Au total, 32 pays y prendront part.
Outre cette réunion, a fait savoir M. Ibombo, le Congo organisera du 16 au 17 septembre prochain le premier Forum Brazza cybersecurty. Selon lui, la cybersécurité est désormais un enjeu stratégique pour les Etats, les entreprises et les institutions.
Actuellement, le pays assure la présidence du Comité de pilotage de Smart Africa pour un mandat de deux ans, a-t-il rappelé.